Roms... Le problème ne vient pas de France - la vérité.

Pourquoi ces populations sont contraintes de venir en France, où elles s'entassent dans des bidonvilles sordides en vivant d'expédients, tout en étant exploitées par des mafias sans scrupule?

Pourquoi ne devons-nous pas créer un appel d'air, mais au contraire taper (fort) sur la table pour que leurs pays d'origine se comportent correctement à leur égard, c'est à dire qu'ils respectent les engagements pris pour obtenir leur admission dans l'UE?

FOCUS - Kosice, capitale européenne de la... par france24

À Kosice, en Slovaquie, un mur de la Honte relie deux immeubles du quartier de Zapad, séparant ce quartier du plus grand camp de Roms d’Europe, situé de l’autre côté de la route. Il a a été érigé à la demande du maire après que des administrés se soient plaints de nuisances nocturnes sur le parking, de vols de légumes dans les jardins et d’un cas de violence sur personne.

Pour parler clairement, Le camp de Lunik IX est un ghetto, qui "abrite" quelques 6.500 slovaques d’origine rom, entassés à 10 par appartements dans des conditions de salubrité alarmantes. Le camp a été érigé en 1981 et depuis la chute du monde communiste, il n'a jamais été entretenu : les tas d'ordures atteignent des hauteurs impressionnantes, les vitres ont disparu et les bâtiments endommagés sont restés tels quels.

Passé le mur, on rentre dans un autre monde, qui change du tout au tout, jusqu’à l’air qu’on respire. L’atmosphère devient irrespirable, véhiculant les odeurs des montagnes de poubelles qui cuisent au soleil.

 

Mur de la Honte

 Vidéo d'une association slovaque venue aider à nettoyer le camp.

La communauté rom véhicule une image politique et médiatique très péjorative. Le Rom est associé au vilain voleur de chèvres, fainéant, braqueur des organismes de la sécurité sociale. Il est vu comme néfaste, tant pour les infrastructures que l’environnement. Les Roms n’ont vraisemblablement rien pour eux, et dans un climat politique et social aussi délétère, ils ne peuvent espérer qu’à devenir les martyrs d’un système injuste parce que discriminatoire.

Les Roms subissent une violence raciste qui a trait à une forme de diaspora, faute de l’assimiler à un génocide. Les autorités judiciaires et les forces de police sont souvent aveugles face à certaines exactions et se rendent complice par leur passivité. Le droit à l'éducation leur est dénié, ce qui par la force des choses les maintient dans la marginalité, puisque les activités traditionnelles qui leur étaient concédées dans le monde communiste (récupération et recyclage des déchets) leur ont été confisquées.

La construction d’un mur séparant un quartier résidentiel d’un camp de Roms témoigne de l’animosité dirigée envers les Roms. De même qu’il y a une partie de personnes qui agissent à l’encontre des normes dans chaque système, seule une partie de la population rom enfreint les règles et contribue à véhiculer une image négative de leur communauté. On en tire prétexte pour persécuter l'ensemble du groupe.

Les Roms sont exclus de la vie publique et des processus décisionnels à tous les niveaux : local, national, européen et cette exclusion va croissante.Pauvreté et ségrégation augmentent l’animosité générale envers eux dans leurs pays d'origine, les contraignant à l'exil : c’est un cercle vicieux qui ne peut être brisé que par une intervention forte au niveau européen, en direction des pays coupables: vous tenez vos engagements en faveur de la démocratie, vous respectez vos minorités ou vous dégagez de l'Union! C'est ce discours dénué de toute ambiguïté qu'il faut tenir, d'autant plus que l'Europe tient des milliards d'euros en réserve, pour abonder des projets d'insertion.

Ce n'est pas dans de nouveaux bidonvilles construits àà Grigny, Stains, sous le périphérique ou ailleurs en France que le problème sera résolu. Il doit l'être à la source. La France, contributrice nette aux programmes d'insertion des miniorités continuera bien entendu à faire son devoir en les finançant, mais c'est à l'origine qu'il faut traiter le problème. 

benjamin borghésio (principale source: le Plus)