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Le blog de benjamin borghésio
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18 septembre 2016

Il y a trente-cinq ans...

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(source: Figaro)

 

Peine de mort : le long chemin vers l'abolition

Le 18 septembre 1981, la France abolit la peine de mort. Le président socialiste François Mitterrand, qui avait promis lors de la campagne présidentielle d'abolir la peine de mort, charge le garde des Sceaux Robert Badinter, dont il est proche, de mener à bien cette mission.

http://grand-angle.lefigaro.fr

 

Le 18 septembre 1981, il y a 35 ans, l'article 1er «La peine de mort est abolie» est adopté par 369 voix contre 113. 

1519418_3_fdf6_robert-badinter-et-francois-mitterrand-le-30Il en fallait, du courage, pour promettre l'abolition pendant la campagne électorale, face à un peuple qui était majoritairement opposé à cette dernière. Il en fallait encore plus pour tenir cette promesse, en déléguant Robert Badinter qui subit un tombereau de calomnies, de haine, d'invectives immondes (seule Simone Veil, quelques années auparavant fut autant agressée)

Félicitons nous que malgré le terrorisme, (presque) aucun leader d'opinion "qui compte" ne sombre pas dans la démagogie abjecte en réclamant son rétablissement.

benjamin borghésio

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Commentaires
M
Oui, félicitons-nous de cette abolition qui a demandé du courage <br /> <br /> -<br /> <br /> Cette image me rappelle une exécution publique sur la place du foirail, à laquelle les habitants étaient "conviés" autoritairement .. C'était il y a environ 70 ans, en temps de guerre, dans un village autrefois tranquille <br /> <br /> Une pendaison ... <br /> <br /> Les enfants en avaient été dispensés, et ignoraient la nature de cette "convocation" . Certains petits curieux, désobéissant à leurs parents, s'étaient glissés dans la foule <br /> <br /> Ils ne s'en sont jamais remis <br /> <br /> -<br /> <br /> Deux ans après, autre exécution expéditive matinale par l'autre camp ... Juste un témoin réquisitionné . Cette fois, des Français tuaient un des leurs, présumé coupable <br /> <br /> La guerre n'est belle qu'en dentelles ...<br /> <br /> -<br /> <br /> Mais lorsque la société civile condamnait à mort, c'était une décision réfléchie, après un long procès, qui donnait aux jurés une terrible responsabilité <br /> <br /> -<br /> <br /> On comprend la grande interrogation d'alors " Sommes-nous tous des assassins ?"<br /> <br /> Elle a donné lieu plus tard au film engagé " Nous sommes tous des assassins !"
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  • Républicain, tendance "gauche jacobine". Préoccupé par les questions socio-économiques, de même que par les questions d'environnement . Amoureux du Brésil et de la Guyane. Photographe, grand lecteur, fondu de vélo.
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