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Le blog de benjamin borghésio
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9 mai 2013

La france sous tutelle - pour ne pas dire sous occupation.

 

Tenu par l'évidence, l'impossibilité de réduire les déficits à marche forcée, la commission de Bruxelles s'est résolue non pas à renoncer à l'objectif initial contenu dans les Traités, à savoir un déficit maximal de 3% du PIB pour, atteindre à moyen terme une dette publique qui ne dépassera pas 60% de ce dernier.

Mais dans un communiqué, elle annonce:

herman-van-rompuyBruxelles doit, pour sa part, préciser ses attentes dans une série de recommandations détaillées, le 29 mai. Le nouveau délai devrait ensuite, sur cette base, être entériné par les ministres des finances courant juillet. "Cela ne va pas sans contrepartie", prévient Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen.
Sans plus de précisions, M. Rehn a indiqué qu'il attendait du mouvement dans trois grandes directions : la réforme des retraites, le marché du travail et une plus grande libéralisation des services et des biens.

 

220px-Olli_RehnDe manière générale, on salue à Bruxelles les premières décisions de Paris, sur la base du rapport Gallois sur la compétitivité, ou de l'accord sur la sécurisation de l'emploi négocié par les partenaires sociaux. Mais on considère que le "programme national de réforme" – un document de plus de 80 pages envoyé le 30 avril par le gouvernement français – manque de précisions. "C'est un bon résumé de ce qui a été fait depuis un an, mais cela reste un peu faible sur le plan prospectif", dit-on dans l'entourage de M. Rehn. (lemonde.fr du 9 mai 2013 - Les trois réformes exigées par Bruxelles)

MontoiremaxiEn clair, charbonnier n'est plus maître chez lui et ce sont des technocrates sans légitimité démocratique qui somment le pouvoir français de mette en oeuvre la persistance d'une politique antisociale et néo-libérale. Que le gouvernement français n'ait pas riposté immédiatement par une fin de non recevoir est révélateur de son degré de veulerie et de soumission qui rappelle, toutes proportions gardées évidemment (van Rompuy n'est pas Hitler si Bruxelles ressemble de plus en plus à Montoire), une époque où nos gouvernants se rendaient à des convocations de la puissance du moment pour proposer une collaboration et recevoir en retour des instructions.

Puisque nous n'avons pas choisi l'option de dénoncer les traités de Maastricht (adopté pas par tous les pays, et d'extrême justesse en France et de Lisbonne - dont les dispositions furent rejetées par une large majorité du peuple français souverain) nous devons temporairement nous en accommoder. Mais RIEN, dans ces traités, ne spécifie la manière dont nous réduirons ces déficits. Rien ne nous contraint à précariser davantage nos salariés. Rien ne nous oblige à brader nos joyaux.

Chaque Français qui se respecte ne doit penser qu'à une chose: dire MERDE à M Rompuy, MERDE à M. Rehn, quand bien même en son for intérieur il partage leurs idées. C'est à nous, citoyens de ce pays, de décider comment on atteindra les objectifs fixés par les traités, si on ne décide pas de les dénoncer.Ce n'est sûrement pas à une tecnostructure de se substituer à un pouvoir souverain, pas davantage qu'un pays étranger, fût-il classifié "puissance amie"

benjamin borghésio.

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  • Républicain, tendance "gauche jacobine". Préoccupé par les questions socio-économiques, de même que par les questions d'environnement . Amoureux du Brésil et de la Guyane. Photographe, grand lecteur, fondu de vélo.
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