Le pauvre Mélenchon ne méritait pas ça...

10 juillet 2015

Même si on est en désaccord avec le FdG, on ne peut que plussoyer

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Valérie Trierweiler tentée de voter Mélenchon en 2017

L'ancienne compagne de François Hollande n'est jamais là où on l'attend... En 2017, Valérie Trierweiler pourrait voter... Jean-Luc Mélenchon ! L'ancienne première dame s'est confiée à Femme actuelle. Et elle se dit intéressée par les idées de l'ancien candidat du Front de gauche. En 2017, " ça dépend qui est candidat. (le point.fr)

Pathétique Trierweiler qui s'empêtre dans ses contradictions... On se souvient de ses récriminations qui faisaient suite à une récente émission de C à Vous, offusquée de se voir interrogée sur ses ex relations sentimentalo-politiques, exigeant de ne plus être questionnée que sur ses engagements associatifs.

Et là elle prend l'initiative d'une prise de position politique dont il est clair qu'elle n'est motivée que par la haine, le ressentiment envers son ex (dont on se demande ce qu'il a pu trouver des années durant à une telle caractérielle hystérique, sans la moindre dignité ; savoir diriger, c'est aussi savoir s'entourer et dans ce domaine, tant Sarkozy que Hollande nous ont montré qu'ils étaient quelque peu insuffisants)

L'ancienne compagne de François Hollande n'est jamais là où on l'attend... En 2017, Valérie Trierweiler pourrait voter… Jean-Luc Mélenchon ! L'ancienne première dame s'est confiée à Femme actuelle. Et elle se dit intéressée par les idées de l'ancien candidat du Front de gauche. En 2017, « ça dépend qui est candidat. Une partie des idées de Jean-Luc Mélenchon m'intéresse. Je suis de gauche et je le reste, mais j'aimerais que la politique soit plus à gauche », affirme-t-elle. Elle dit ne pas croire qu'il y aura une primaire à gauche, ce qui sous-entend qu'elle pense que François Hollande sera candidat à sa réélection.

Valérie Trierweiler donne cette interview à l'occasion de la sortie en poche de son livre Merci pour ce moment. Elle dit « assumer l'intégralité du livre. Aujourd'hui, avec le recul, j'en aurais sans doute dit plus, notamment sur la barrière sociale, la difficulté de pénétrer dans ce milieu, de s'y faire accepter. C'est quasiment impossible d'évoluer dans une oligarchie où tout le monde ne vous regarde pas de la même façon. Ce milieu est hors-norme. C'est une bulle [...]. »

On ne savait pas que quand elle profitait des lambris de l'Elysée, elle était intéressée par les idées de Mélenchon. On ne savait pas non plus que "cette oligarchie, ce milieu hors norme, cette bulle" (sic) la gênait plus que ça quand elle y avait ses entrées, quand elle régentait avec caporalisme le droit d'accéder - ou pas - au candidat. On n'oublie pas que contre toute logique elle a conservé son poste à Paris-Match en étant première dame* (5.000 euros net pour une chronique hebdomadaire d'une petite page), magazine qu'elle traité avec distinction et élégance de journal de merde dans l'impunité totale. Quel employeur "normal" tolèrerait cela de son employée sans la virer pour faute lourde?

* Audrey Pulvar a exprimé avec justesse ce qu'il fallait en penser: "on ne peut pas être sur la photo, et commenter la photo" et soucieuse de continuer de commenter dans l'indépendance, elle mit pour sa part fin à sa liaison avec Montebourg

On rappellera aussi que la dame aux 5.000 euros mensuels qui profitait en marge de son compagnonnage nous expliqua la nécessité d'avoir des revenus complémentaires "parce que deux ados, ça mange" (tout en se targuant de ses origines modestes qui lui faisaient appréhender mieux que les autres, selon elle, les affres des fins de mois difficiles). Les "Français moyens", confrontés aux difficultés de la vie quotidienne et séduits par le Front de Gauche auquel Trierweiler déclare sa flamme, apprécieront ce comportement façon Marie Antoinette ("ils n'ont pas de pain? qu'ils mangent de la brioche!")

Le point.fr a placé cette "information" dans la seule rubrique opportune, à savoir la catégorie people. Espérons que Trierweiler sortira de sa schizophrénie actuelle et qu'elle choisira enfin. Journaliste indépendante? Militante associative? Militante politique? Assurons en attendant le Secours populaire (qui ne mérite pas ça) de notre compassion devant le douteux mélange des genres entretenu par son ambassadrice, qui ne peut que desservir une association essentielle pour le maillage social de la France. Enfin, l'image désastreuse de Trierweiler dans l'opinion (depuis son tweet indigne qui la transforma en marâtre lors des législatives de 2012) ne saurait aider ni le Front de Gauche, ni son leader Mélenchon.

Mais à s’abîmer ainsi dans des règlements de compte obscènes, dans une vendetta pathétique, Valérie Trierweiler réussit ce prodige dont les hollandais agacés vous répétaient qu’il était impossible : rendre Ségolène Royal infiniment sympathique. (challenge.fr)