Réforme du travail : le gouvernement veut revenir sur l’acquis social de verser un salaire.

Selon la nouvelle ministre du travail, il était plus que temps de s’attaquer à cet épineux problème de versement de salaire. « Oui c’est un très vieil acquis social (1896, NDLR) mais qui n’a plus lieu d’être au regard de l’économie d’aujourd’hui, en 2016 » explique Myriam El Khomri qui a suivi les conseils de Pierre Gattaz. « Chaque année, nous demandions au gouvernement de mettre fin à ce diktat financier et syndicaliste qui force les pauvres entrepreneurs à verser de l’argent à des gens qu’ils connaissent à peine et ce chaque mois !».

Délivrées de cette charge, les entreprises devraient voir leur bénéfices augmenter très rapidement et plusieurs grands patrons se sont immédiatement félicités d’une telle mesure. « C’est une fantastique initiative pour l’investissement, cela va dégager des sommes faramineuses » s’est réjoui un autre patron pleurant de joie, ajoutant que cela permettrait peut-être aussi des embauches en masse. « Près de 98% des patrons se disent prêts à embaucher quelqu’un s’il n’y a plus d’obligation de salaire, c’est un signal fort pour l’économie » ajoute aussi Pierre Gattaz.

La ministre réfléchit aussi à d’autres possibilités d’amélioration du droit du travail comme par exemple l’obligation pour un salarié de verser une prime ou un salaire à son employeur pour le remercier de lui donner du travail. Et la ministre d’expliquer très simplement la méthode de calcul. « Versé chaque mois, cela pourrait être calculé sur les heures passées par l’employé dans l’entreprise »

gorafi

Comments

[borghesio]

Que ma source soit sujette à caution, c'est le moins qu'on puisse dire, c'est le jeu du gorafi!

Pour le reste, je constate que le patronat n'en a jamais assez et que sous prétexte d'entrée dans le XXIe siècle, on retourne dans le XIXe.

Parce que le bon vieux prétexte (consultation des salariés après négociations) ne fonctionne tout simplement pas quand 4 millions de chômeurs sont prêts à prendre les places et qu'on fait du chantage à l'emploi.

Cordialement

[le vieux bougon]

Vos sources sont tout de même sujettes à caution (gorafi). Cependant, dans de nombreux cas déjà c'est l'employeur qui devient client de l'employé qui lui vend sa force de travail et de connaissances en contrepartie d'un certain nombre d'avantages comme un salaire, une mutuelle, des primes de participation etc... Ce renversement de point de vue est intéressant. Il redonne toute sa valeur à l'employé. Mais pour cela, il doit posséder des compétences réelles d'où l'importance de la formation.