L'Allemagne a décidé samedi 7 septembre de se joindre à l'appel à une réaction internationale "forte" après les attaques chimiques en Syrie, qui avait été signé par onze pays, dont les Etats-Unis, au sommet du G20, a annoncé son ministre des Affaires étrangères Guido Westervelle.
L'annonce faite par Guido Westervelle en marge d'une réunion européenne à Vilnius a été saluée par son homologue français, Laurent Fabius, qui a déclaré que "le fait que l'Europe est ensemble est une bonne chose".
Les ministres européens des Affaires étrangères ont en effet appelé samedi à une "réponse claire et forte" aux attaques chimiques du 21 août en Syrie, a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
"Nous voulons une réponse claire et forte", a affirmé Catherine Ashton, en rendant compte de la réunion des ministres à Vilnius, en présence du secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Elle a aussi salué la décision de François Hollande d'attendre le rapport de l'ONU avant toute action militaire contre le régime de Damas. (Agences)
En clair: l'Allemagne appelle à une réaction forte, à laquelle elle ne participera ni en envoyant son armée, ni en payant son écot. Merkel vient d'inventer le concept de puissance qui entend peser sur le cours des choses, sans pour autant se mouiller de quelque manière que ce soit. Pour notre diplomatie, il paraît que "c'est une victoire" (là encore, Hollande et Fabius se moquent allègrement de nous)
Quant à Ashton, elle montre une fois de plus à quel point elle est d'une nullité abyssale. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle fut choisie: les Etats "atlantistes" ne voulant pas (à juste titre même si de leur part c'était pour de mauvaises raisons) d'une "diplomatie européenne", quoi de plus simple pour empêcher qu'elle existe que de nommer une nullité, eurosceptique de surcroît? Mais dans ces conditions, pourquoi entretenir la fable d'une "diplomatie de l'UE"?
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Soixante-et-onze pour cent de Français se disent favorables à un retour à la défiscalisation des heures supplémentaires, et jusqu'à 79% s'agissant des heures des salariés les plus modestes, selon deux sondages publiés ce week-end, sur fond de débat relancé cet été sur ce dispositif abrogé en 2012.
Interrogés en lien avec la sujétion de nouveau à l'impôt des heures supplémentaires, 71% des Français se disent "plutôt favorables à un retour à la défiscalisation (...) car cette mesure augmenterait le pouvoir d'achat des salariés et valoriserait le travail et l'effort", selon un sondage Ifop à paraître dans "Sud-Ouest Dimanche".
A l'inverse, 29% se disent "plutôt opposés" à défiscaliser de nouveau, "car cette mesure représenterait un manque à gagner important pour les finances de l'Etat et aurait un effet négatif sur l'emploi (les entreprises préférant recourir aux heures supplémentaires plutôt que d'embaucher)", selon la formulation de la question par l'Ifop. Pour le sondeur, les Français semblent ainsi arbitrer "en faveur de l'augmentation du pouvoir d'achat des salariés et de la valorisation du travail et de l'effort plutôt qu'en faveur de l'augmentation des recettes de l'Etat et de la baisse du chômage". NouvelObs.com
Le sondage Ifop a été réalisé du 4 au 6 septembre, en ligne, auprès d'un échantillon de 1.014 personnes, représentatif de la population de 18 ans et plus. Le sondage BVA a été réalisé les 5 et 6 septembre auprès d'un échantillon de 1.051 personnes représentatif de la population de 18 et plus.
Ces chassés-croisés autour du temps de travail, pour des motifs qui relèvent de l'idéologie et pas du pragmatisme économique ne parviennent qu'à faire des mécontents.
Quoique les socialistes en pensent, les 35 heures ne furent une "conquête sociale" que pour les bobos et les cadres déjà plus favorisés que la masse des salariés. Car les contreparties octroyées au patronat - qui dans un jeu de rôle épatant s'obstine à les relativiser - dégradèrent considérablement les conditions de travail de la plupart des travailleurs: annualisation du temps de travail qui peut contraindre des gens à accumuler 48h par semaine non payés en heures supplémentaires, compensés par des réductions à 30 heures quand ça arrange l'entreprise, accélération des cadences (indicateurs objectifs parmi d'autres: nette augmentation des accidents de travail, des pathologies musculo-squelettiques), "modération salariale" qui a mis le pouvoir d'achat en berne pour au final créer très peu d'emplois car la plupart des entreprises se sont adaptées par le biais des gains de productivité (seules les TPE souffrirent de la nouvelle donne), dizaines de milliards d'abattements de charge consentis aux mêmes entreprises pour compenser leur "handicap" (pris sur le budget, déséquilibré d'autant: Aubry est allée jusqu'à faire un hold-up sur les caisses de l'Unedic sous prétexte que pendant un court laps de temps elles n'étaient pas en déficit!), tout cela concourut à faire une mauvaise mesure.
Comme fut calamiteuse la décision de Sarkozy de légaliser le travail au noir en le faisant prendre en charge par l'Etat, avec les heures supplémentaires défiscalisées et exemptées de charges sociales (ainsi, payer davantage quatre employés en heures supplémentaires revenait infiniment moins cher que d'en embaucher un qui aurait fai le même travail ; en foi de quoi les employés en heures supplémentaires ne cotisaient pas pour leur retraite sur ces heures supplémentaires. Là encore, idéologie par dessus tout avec la glorification de la valeur travail (comme si un électeur de gauche était génétiquement paresseux: c'est en tout cas ce qui était sous-entendu), et faire travailler quelques heures d eplus dispensait d'augmenter les salaires... A ce compte, en passant à 60 heures hebdomadaires, il n'y aura plus de problème de pouvoir d'achat... pour ceux qui ont un emploi!
Tout aussi idéologique fut cette revanche des socialistes à peine revenus au pouvoir, qui suprimèrent cette exonération... En oubliant d'appoter quelques compensations à des gens qui les méritaient (critère social) et qui en plus constituent leur coeur de cible électoral (critère politicien). En foi de quoi des salariés de la classe moyenne - voire des gens défavorisés - ont vu leur pouvoir d'achat annuel amputé de plusieurs centaines d'euros, parfois même davantage. Dans le maquis des niches fiscales, nul doute qu'il y en avait d'autres qu'on aurait pu supprimer, ce qui aurait rapporté autant sans frapper des ménages qui sont tout sauf nantis. La preuve: si 71% des Français sont favorables à la défiscalisation, les électeurs de Hollande sont 69% sur cette longuur d'onde! Ou alors il aurait fallu compenser cela par une vraie mesure de gauche, améliorant le pouvoir d'achat des classes défavorisées et des classes moyennes. La fusion de la CSG et de l'IRPP, par exemple... Qui étaient aussi dans le programme présidentiel mais qui est reportée aux calendes grecques. On parie qu'elle ne se fera pas?
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Madrid, ou la folie à l'état pur
L'économie espagnole est en coma dépassé, sous tutelle de la Troïka (BCE, FMI, UE), on déplore 26,3% de chômeur dont plus de 50% chez les jeunes, la capitale supporte une dette de 7,4 milliards d'euros en grand epartie libellée en emprunts toxiques, donc elle n'a aucne marge de manoeuvre (même les soupes populaires ne sont plus financées)
Cela n'empêche pas cette ville de se préparer à claquer des milliards d'euros si d'aventure la candidature qu'elle a déposée au CIO pour organiser les jeux de 2020 était avalisée. Même Rome, Pourtant sous Berlusconie, avait jeté l'éponge.
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